jeudi 12 décembre 2019

Northlands

8 Décembre 2019

Nous avons débuté notre circuit en Nouvelle-Zélande par le nord. Après notre séjour à Auckland, on s’est dirigé vers Bay of Islands. Une région côtière où l’on retrouve une grande quantité de petites îles, sur la côte nord-est de l’Ile du Nord. Nous étions convié à l’anniversaire d’un ami navigateur et il nous faisait vraiment plaisir de revoir quelques amis rencontrés dans notre ancienne vie! La plupart des navigateurs voyageant dans le Pacifique arrivent dans ce port pour plusieurs mois, souhaitant se protéger de la zone cyclonique. Ils ont tout mon respect d’avoir fait la traversée hasardeuse Fidji-Opua, NZ. Nous étions ravis de discuter à nouveau avec des navigateurs, mais bon dieu qu’on n’enviait absolument pas leurs soucis et leurs projets de réparations. Nous avons soupé dans un joli vignoble et on nous a permis de dormir sur place. Quel beau décor! 






Nous avons sorti nos vélos à quelques reprises depuis et avons enfin pu profiter de belles pistes cyclables. On a même fait du vélo de montagne et mon homme a adoré ça! Moi je me suis fêlé une côte en tombant...mais ça revient tranquillement. Il faut juste ne pas s’hasarder sur des pistes avancées! On restera sur les débutantes la prochaine fois...




 




Nous avons découvert avec plaisir les villages de villégiatures de Paihia, Kerikeri, Waigarai, Russell et quelques autres qui côtoient de belles plages. Dommage qu’on ne peut se baigner car l’eau est trop froide pour nous... Le temps est pas mal plus chaud maintenant, on sent que, l’été est commencé. Le jour, ça monte à 20-24, c’est parfait pour faire de la randonnée. La nuit ça descend à 14-16 et on dort bien emmitouflés sous la couette!

En vue de nos longues randonnées prévues en janvier et février, Stéphane souhaitait tenter l’expérience de partir sacs au dos et d’aller dormir en refuge pour une nuit. Comme première fois il était ambitieux! Il a choisi le Cape Brett. Ce fut un long 18km aller, à monter et descendre plusieurs cols, chargé de nos nouveaux sacs à dos flambants neufs, incluant nos sacs de couchages, notre bouffe, 8L d’eau (!) et une demi bouteille de vin... Ce fut exigeant mais la vue sur les crêtes, avec l’océan de chaque côté, les récifs escarpés, les vagues qui se fracassaient sur les cotés, valaient amplement l’effort. À notre arrivée au refuge, j’étais épuisée. Mon homme avait encore de l’énergie pour socialiser avec les jeunes qui se sont joints à nous. Il n’a pas bien dormi, il était en dehors de sa zone de confort, mais il était content de son expérience. J’en suis soulagée car j’avais quelques doutes... mon homme étant un peu plus « princesse » que moi dans ce genre de situation, on pourra remettre ça, à mon grand soulagement!




























Cette plage, où nous avons pu dormir sur les dunes avec d’autres campers, en toute liberté, était à perte de vue, de chaque côté qu’on regardait! On l’a marché mais incapable de la faire au complet...





Cape Reinga, à l’extrémité nord du pays. Il y avait, la aussi, de très belles trails de randonnées que nous avons découvertes.
















Bienvenue dans la forêt des géants! Ce sont des Kauris, ces arbres millénaires, et qui sont les maîtres de la forêt. Les Maoris leurs donnent un esprit protecteur et leurs vouent un culte, encore aujourd’hui. Parlant des Maoris, les Nordlands sont peuplés à majorité de Maoris, le peuple autochtone de la Nouvelle-Zelande. Nous avions vu une communauté de Maoris vivant dans une réserve, un peu à l’écart comme chez nous, dans le bout de Auckland. Mais toute la partie nord ici est occupée par des Maoris, et ils sont très ouverts aux blancs. On les voit travailler, ils ont des maisons confortables, ils sont accueillants avec les touristes. Ils parlent anglais entre eux, et on ne sent pas de clivage comme on a déjà observé dans d’autres îles du Pacifique. Certains kiwis, les blancs néo-zélandais, nous ont confirmé que les rapports étaient bons avec eux. Toutefois, on nous a fait part quand même de leur inquiétude par rapport à la jeunesse. Les jeunes semblent vouloir revenir avec les traditions anciennes, assumer leurs différences et leur autonomie, et prendre des distances avec les blancs...à suivre.


















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