mardi 24 avril 2018

Retour en Martinique


30 Mars 22018

C’est avec un gros pincement au cœur que j’ai vu Marianne et Danna prendre le traversier des Saintes pour les mener à l’île principale de la Guadeloupe et ensuite au transport collectif jusqu’à l’aéroport. Simone est encore 1 semaine et demie avec nous et nous lui avons proposé de découvrir la Martinique. Elle a accepté d’emblée, elle qui est toujours prête à découvrir et explorer de nouveaux horizons. Ça nous rendait service car, mine de rien, le temps passe très vite, et on doit descendre vers le sud…


Les navigations vers Roseau, en Dominique (38 MN), pour un arrêt d’un soir et ensuite vers Fort-de-France (47MN), furent un réel plaisir. De belles conditions, vent stable à 15-20 kts au travers. Simone n’a pas été malade (comme aux Bahamas l’an dernier!), elle a apprécié l’expérience. Elle vit notre quotidien sous différents aspects et elle tente de nous rendre la vie facile.

Comme elle est assez sportive et aime beaucoup les randonnées en montagne comme nous, nous avions convenu de louer une voiture pour aller faire des sentiers dans le nord de l’Ile. On lui a fait découvrir la forêt tropicale des Pitons du Carbet, et nous avons refait la Montagne Pelée avec elle. Quels défis! La chaleur est accablante en forêt tropicale, et les montées très accidentées. On doit grimper beaucoup plus que marcher. C’est exigeant, mais combien valorisant et exultant de se retrouver en haut! La Montagne Pelée (plus haut sommet des Caraïbes a 1400m) fut toute une aventure. Dès notre amorce de descente, il s’est mis à pleuvoir,  mais vraiment, à tomber des clous. Ce qui a causé un écoulement d’eau, que dis-je, un torrent, dans le sentier fait de rochers et d’escalier naturel. Ça s’est rapidement transformé en chutes d’eau, et on devait descendre dans ce sentier très abrupt, les 2 pieds dans la chute! Heureusement ce n’était pas trop glissant, et que l’eau n’était pas froide. Tout au  long de la descente, nous étions trempés, visibilité réduite par la pluie dans les yeux, mais on riait de bon cœur par cette expérience. Heureux d’être arrivés en bas sans se casser une jambe ou un bras! Seul incident, Simone a trempé son cellulaire qui ne s’est plus jamais rouvert…








Nous avons revisité St-Pierre, ancienne capitale qui fût détruite par une terrible irruption du volcan en 1903, ainsi que la capitale actuelle, Fort-de-France. Cette dernière est une ville morte, sans aucun intérêt malheureusement. On ne comprend pas mais il n’y a pas de vie, pas de restaurants, ni de bars ni terrasses, presque personne dans les rues, surtout le soir…vraiment étrange.

Nous avons poursuivi vers le sud pour retrouver les belles baies que nous avions aimées. Anse Mitan (ou j’ai trouvé ma robe de noce!), Grande-Anse et finalement Ste-Anne. C’est très rare qu’on revisite des coins déjà explorés mais ici, c’est agréable. On a l’impression de revenir dans des endroits familiers, de reprendre nos repères. On a encore beaucoup nagé et marché et passé de très beaux moments avec ma belle Simone.

















Dès qu’elle est repartie, on s’est mis en mode réapprovisionnement. Nous sommes en France avec de bons produits disponibles, à coût raisonnable. On en profite pour remplir nos coffres.  C’est incroyable comment on peut entreposer du stock dans les cales et les coffres de bateau! Toute une gymnastique de ranger plus de $1400 de bouffe, vin et bière…mais sachant comment ça coûte tellement plus cher dans les autres îles, on ne se gêne pas!   


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