dimanche 17 décembre 2017

Ma première Traversée de l'Atlantique


Mission accomplie!

C’est fait! J’ai fait ma première Transatlantique! Exactement 2105 milles nautiques, 78 heures moteur, 353 heures de voile, ce n’est pas rien! Nous l’avons fait en 17 jours (moins 2h!) seuls mon amoureux et moi, sur un petit voilier, au milieu de l’océan. Je n’aurais jamais imaginer faire une chose pareil dans ma vie. Je suis contente de l’avoir fait. C’était pour moi un défi, mais aussi une mission, celle de transporter notre maison, dans le but de poursuivre nos aventures.

Tous les navigateurs vous diront que nous avons eu des conditions exceptionnelles. Je suis tout à fait d’accord. Un vent de 10 a 15 noeuds au portant. Des pointes à 20-25 noeuds mais jamais plus. Deux journées seulement avec peu de vent. Nous avancions bien en général et c’était toujours encourageant. Les vagues n’ont pas été trop grosses. Il faisait beau et chaud tous les jours et toutes les nuits. Pas de grain, pas de gros temps, pas de dépression. Je n’ai pas pleuré de peur, pas pleuré d’ennui, pas pleuré de fatigue. On n’a eu aucun pépin avec le voilier, aucun bris. Tout s’est très bien passé. Si toute les traversées étaient comme celle-ci, je repartirais n’importe quand. Mais je sais que ce n’est pas toujours le cas...

Certains jours ont été difficiles. J’ai eu encore le mal de mer. Je devais éviter d’aller à l’intérieur du bateau sauf pour dormir. On me disait que l’amarinage se passait après 3 jours. Et bien j’ai vomi au jour 2, au jour 7 et au jour 11! Stéphane devait s’occuper de tout, y compris de moi, pendant ce temps. Il a fait ça avec beaucoup de générosité et d’attention et je lui suis très reconnaissante. Ensuite ce fut des journées entières avec une mer croisée. Les vagues, même hautes, ne me dérangent plus car c’est un mouvement régulier qui se prend bien. Mais des vagues venant de bâbord et de tribord en même temps, nous font tanguer de gauche à droite continuellement et parfois violemment. On trouvait ça dure tous les deux.

Mais plus de la moitié du temps, ce fut des journées relativement faciles et agréables. J’ai beaucoup appris sur les manœuvres et j’ai pris de l’expérience. Je me débrouille bien pour ajuster les voiles, réduire la voilure seule, aider mon capitaine à installer et retirer le tangon, installer et retirer le Genneker. On s’en vient une bonne équipe tous les deux. On se consulte pour chaque décision et je peux de plus en plus participer activement. Je ne suis pas la grande navigatrice aguerrie et efficace que mon capitaine souhaiterait mais je peux être un bon second! Je n’ai pas tout à fait le pied marin encore. Les vagues me bousculent. Je n’ai pas toujours un bon équilibre mais je prends de l’assurance. Je ne me cogne plus partout comme avant.

Le sommeil est aussi un défi. Stephane et moi fonctionnons selon les besoins de l’autre plutôt que sur des quarts définis de façon rigide. On tente de garder les mêmes cycles de sommeil d’une journée à l’autre, mais sans nécessairement réveiller l’autre. Ce qui fait que parfois on dors des 3h d’affilés, des fois des 4h et il est arrivé qu’on laisse l’autre dormir 5h pour une meilleure récupération. Stephane s’adapte mieux que moi avec les nuits entrecoupées et dort rarement le jour. Moi je dois faire des siestes le jour mais je réussi à me sentir en forme la plupart du temps.

Stéphane aime les traversées quand tout va bien! Et ce fut le cas encore cette fois ci. Il a vraiment appris à mieux gérer son stress, à mieux garder son calme, et à moins dramatiser. Par contre, la peur constante que quelque chose brise sur le bateau, que le mauvais temps arrive, qu’une malchance arrive, c’est toujours stressant. Lui qui souhaitait être moins stressé après sa retraite...

Nous avons passé de très beaux moments. Nous sommes toujours aussi éblouis et enchantés par les couchers de soleil, nous aimons regarder la mer à l’infini, les oiseaux marins qui tournent autour de nous et qui plongent pour cueillir leur proie. Nous aimons cette vie au ralentie, en marge de la société, déconnecté de tout. Nos journées passaient quand même très vites.

Nous sommes très contents d’avoir fait la grande boucle de l’Atlantique. C’est grâce à Benoît Villeneuve (notre prof de météo avancée et l’auteur du livre Traverser l’océan à la voile) qui a été l’instigateur de ce projet. Il a été un modèle inspirant pour nous et il nous a encouragé en partageant ses expériences. Sans lui, nous n’aurions jamais visité les magnifiques îles des Acores, Madère, Canaries et Cap Vert. On te salue Benoit et saches que Nancy et toi étiez souvent dans nos pensées!

Nous sommes heureux d’être arrivés en Martinique et d’amorcer une nouvelle étape de notre aventure. Je partage ici des réflexions très personnelles que j’ai eues au cours de cette Transatlantique. Vous trouverez ensuite quelques anecdotes qui ont ponctuées et/ou agrémentés notre vie à bord durant ces 17 jours.



Regarder le temps qui passe.


Les besoins de base prennent beaucoup de place en traversée: manger, dormir, chier! C’est fou comme ces trois choses banales deviennent si importantes en naviguant. Ensuite viennent les besoins secondaires: hygiène, confort, réconfort. Et le reste du temps, et bien on a tout notre temps.

Pour la première fois de ma vie, j’ai du temps. Je pars donc dans un voyage intérieur. J’ai le luxe d’avoir du temps pour contempler, pour végéter, pour aimer, pour me rappeler, pour réfléchir.

J’ai contemplé la mer qui s’étend a l’infinie, les vagues qui me bercent, qui me brassent, me rendent malades, qui me font bouger, bousculer, apaiser, les vagues qui me portent vers l’avant. J’ai contemplé le ciel. Le ciel bleu, le ciel nuageux, les nuages blancs le jour, et qui prennent des couleurs roses, oranges, violets, bleutées aux couchers du soleil. Le ciel étoilé la nuit ou je cherchais MON étoile filante tout la haut et qu’il me faisait signe de temps en temps! Le ciel éclairé par la pleine lune, on aurait dit un immense lampadaire qui éclaire la mer. Le ciel noir profond sans aucune pollution. J’ai contemplé le vent. Le sentir arriver, le chercher, le craindre, identifier sa direction, surveiller son intensité, sa force. Ce vent qui est le meilleur ami du navigateur mais qui peut être son pire ennemi.

J’ai végété. Avec les nausées, la fatigue, l’espace restreint, on ne peut pas lire, écrire, se distraire, bouger. On n’a pas d’autres choix que de végéter. Couch potato! Moi qui s’est toujours fait un point d’honneur de ne jamais végéter de ma vie, de toujours être active, d’être dans l’action, d’accomplir plein de projets, de rencontrer plein de monde, de m’étourdir parfois, et bien oui j’ai végété, et c’est tout ce que je pouvais faire parfois! Ne penser à rien, cerveau à off, et garder toute mon énergie pour juste rester assise sans tomber!

J’ai aimé. J’étais avec mon homme et on était tellement bien ensemble. Je le trouve encore aussi beau et charmant. Nous étions dans une très grande intimité, une bulle, un pour l’autre totalement, à nu complètement (dans tous les sens du terme!). Nous avons pris soin de l’autre, à l’écoute des besoins de l’autre. Nous veillions un sur l’autre à chaque instant. Nous avons eu de longues discussions, remplies de tendresse. On a rit, on a joué, on a célébré, on a dansé. On s’est rassuré, encouragé, supporté, taquiné, cajolé. On a parfois dû s’exprimer et argumenter mais jamais dû se fâcher. Je regarde cet homme qui est arrivé dans ma vie il y a à peine 4 ans et je souhaite avoir encore pleins de projets avec lui. Je veux vraiment passer le reste de ma vie avec lui.

Je me suis rappeler. Je ne suis pas du genre à vivre dans les souvenirs. Mes parents m’ont appris à regarder vers l’avenir. Et avec le temps, j’ai appris à vivre le moment présent. Et je n’ai pas beaucoup « perdu du temps » à repenser au passé. Mais lorsqu’on a du temps, c’est réjouissant de se rappeler, ça fait du bien, ça met en perspective le cheminement parcouru, les projets accomplis, les nombreuses rencontres qui ont embellies notre vie, les personnes qui nous ont marquées, qui font qui je suis maintenant. Je me suis rappelé chacune de mes jobs de ma carrière. Pour chaque poste j’ai repensé à mes succès et aussi à quelques insuccès, a mes collègues et mes patrons qui sont encore aujourd’hui des amis et certains que je ne voudrais plus revoir. J’ai repensé à mes enfants. La relation que j’ai avec mes filles. Nos souvenirs, leurs choix, leur vie, leur futur. J’ai beaucoup, beaucoup pensé à mon Julien. Je me suis rappelé plein de beaux souvenirs, des discussions avec lui, des sourires complices, des fous rire, des pleurs à l’occasion, des questionnements qu’il avait, des projets qu’il avait. Ses yeux qui brillaient lorsqu’il voyait que j’étais fière de lui. Il me manque. Il est dans mon cœur.

J’ai réfléchi. Mon grand-père Poirier m’a appris un jour que dans la vie, il ne faut jamais regretter. Que peu importe les choix qu’on fait, ceux ci étaient les meilleurs au moment que nous les avons fait, avec les ressources que nous avions a ce moment. Que lorsqu’on prend une décision, il faut l’assumer, et regarder vers l’avant, sans perdre son temps à se torturer si on a fait le bon choix. J’ai appliqué ce principe tout au long de ma vie. Ça m’a permis d’avancer, de grandir, de prendre ma vie en main, d’être le capitaine, et d’assurer moi seule mon bonheur. J’ai pris certains risques mais ça m’a toujours servi. Merci pour cet héritage Grand-Papa!

J’ai laissé un bon emploi, vendu ma maison, mon chalet, mes biens, quitter mon petit confort, ma sécurité, pour partir à l’aventure avec l’homme que j’aime. Je n’ai aucun regret! Je m’adapte bien à ce nouveau mode de vie sur un voilier, à ce nouveau rythme, et à me concentrer sur l’essentiel. Je découvre de nouveaux pays, mais surtout de nouvelles personnes extraordinaires sans quoi je n’aurais jamais rencontré.

Je réfléchi sur comment je veux vivre le reste de ma vie. Je réfléchi sur comment je fais pour tenir debout après avoir perdu un enfant... Je me compare à un voilier.



Je suis comme un voilier

Je remercie les ingénieurs qui ont construits Ambition: solide, robuste, avec un centre de gravité parfaitement bien équilibré pour que toujours il retombe debout, peu importe les intempéries. Il est fait pour flotter, peu importe la grosseur des vagues. Il force, il résiste, il se penche, il perd le Nord à l’occasion, mais il revient toujours sur son assiette. Et bien j’ai tellement de gratitude pour mes parents de m’avoir construite solide, robuste, juste assez équilibrée pour être capable de retomber sur mes pieds lorsque des malheurs surviennent. Je remercie ma famille, mes amis, mes patrons, les quelques psys que j’ai consulté au cours de ma vie, car ils m’ont tous rendu plus solide. Un cancer, l’éclatement de ma famille au divorce, et le pire de tout, la perte d’un enfant. Et je continue mon chemin, marquée à jamais, mais remplie de reconnaissance pour toutes les joies, les bonheurs, les beaux moments que la vie m’a apportée et m’apporte encore chaque jour.

Le voilier profite des vagues et sait surffer sur celles ci pour prendre des élans et accélérer. J’ai pu profiter de tellement de gens importants à mes yeux qui m’ont aidés à avancer et à devenir une meilleure personne. Mon amoureux, ma famille, mes amis, vous êtes chacun des petites vagues qui me donnent une poussée pour que je puisse avancer. J’ai encore besoin de pouvoir compter sur vous pour encore continuer.

Le voilier a besoin qu’on prenne soin de lui pour maintenir sa sécurité, sa performance, sa fière allure. Je dois prendre soin de moi, et laisser les gens que j’aime prendre soin de moi.

Le voilier aime avoir une destination et qu’on lui donne un cap. Toujours il faut ajuster les voiles afin de maintenir ce cap. Parfois il doit s’éloigner de sa direction pour mieux y revenir après avoir contourné du mauvais temps, ou être aller chercher plus de vent. Un voilier sans cap dérive, tourne en rond, se laisse ballotter sur les flots, et par conséquent, endommage ses voiles et son gréement. J’aime avoir des projets et garder mon cap pour les réaliser. Je désire que ma destination finale est d’arriver à la fin de ma vie en me disant, j’ai veillé (de loin) sur mes filles pour qu’elles soient heureuses, j’ai beaucoup voyagé et sorti de ma zone de confort, j’ai rencontré des gens extraordinaires, j’ai été heureuse et amoureuse , et je n’ai aucun regret. Je sais que parfois je devrai m’ajuster, dévier, me pencher, tomber, me redresser, mais garder mon cap, celui de n’avoir aucun regret.




Quelques anecdotes de traversée:


  • Chaque jour à 12h, nous avions un rv avec nos amis de Frimousse sur la radio amateur. On partageait notre vécu quotidien, on se rassurait, on s’encourageait, on s’épaulait. Et chaque jour on apprenait que nos amis avançaient plus rapidement que nous. Stéphane se questionnait constamment sur les raisons pour lesquelles nos amis allaient plus vite. Comment on pourrait mieux ajuster nos voiles, avoir la meilleure position pour s’assurer du meilleur vent. J’avais beau lui dire qu’on n’était pas en régate, que notre bateau était différent. Il était un peu jaloux et à la fin, il préférait ne pas savoir leur distance parcourue... Ils sont partis en même temps que nous et un moment, il ont eu une avance de 70 milles devant nous! Si on est arrivés presque en même temps, c’est qu’on a fait un peu plus de moteur qu’eux... On a appris que leur O’Day 40 à la réputation d’être rapide... notre bateau à la réputation d’être lent... De mon côté, je les enviais de savoir qu’ils étaient moins malade que moi, qu’ils semblaient être moins incommodés que nous par le manque de sommeil, et que rien ne semblait les déranger. Ils sont faits pas mal forts pour prendre la mer! On les admire beaucoup!

  • J’ai communiqué à l’occasion avec le Réseau du Capitaine, histoire de donner de nos nouvelles. Nous avons appris qu’un autre bateau québécois, était parti de Mindelo une journée avant nous, en direction de la Barbade. On a pu être en contact et ils se sont joints à notre appel quotidien avec Frimousse. On salue l’équipage de Plume au Vent, Pierre, Denis et Diane.

  • Dans les mers du sud, l’eau est assez chaude pour accueillir des poissons volants. Nous en avons vus des milliers, tout le temps. Ils volent pendant plusieurs secondes au dessus de l’eau pour se sauver des gros poissons qui courent après. La nuit, ils ne peuvent voir le bateau et souvent, il nous est arrivé de retrouver des poissons volants échoués sur notre pont. Les vagues les ont transportés où ils ont simplement sautés à bord. Une nuit, j’étais seule dans le cockpit, étendu en essayant de me reposer, entre deux inspections visuelles, et bien un poissant volant m’est sauté dessus. Il est arrivé de je ne sais où, sur mes jambes, j’ai fait le saut! Il est ensuite tombé par terre, en gigotant, et laissant des écailles partout! Une autre fois, pendant que Stéphane faisait son quart, ça sentait le poisson. Un petit s’était échoué sur la plage arrière, il l’a poussé à l’eau, mais ça sentait encore. Il a laissé aller. Le lendemain matin, on a trouvé un autre poisson volant caché dans les craques d’un coussin du cockpit, répandant ses écailles encore partout!

  • Un soir qu’il y avait pas mal de vent et des vagues de 6-8 pieds, je préparais du couscous pour accompagner notre repas. Lorsque tout à coup, une vague plus grosse que les autres à transporter le bateau de coté et a donner un bon coup. Les deux mains occupées à tenir les chaudrons, même si nous avons des pinces pour les maintenir en place, et le grand récipient contenant au moins 1kg de semoule de blé a tombé par terre et a répandu tout son contenu. Des petites boules de couscous qui roulaient partout! Dans les craques du plancher, et qui se répandent dans toutes les cales sous le plancher... le mess! Et moi qui avait encore le coeur dans la flotte, c’est Stephane qui s’est encore tappé tout le nettoyage! Merci mon capitaine!

  • Stéphane est toujours inquiet la nuit car on ne voit pas bien les voiles, on ne voit pas les nuages si un orage ou pire, un grain, arrivait, on ne voit pas ce qui peut flotter sur notre chemin. Nous avons eu la chance de naviguer plusieurs nuits avec une pleine lune (ou presque) sur ciel dégagé. Cette lune qui éclaire presque comme en plein jour. C’est tellement plus rassurant. Ce fut ses plus belles nuits.

  • En partant du Cap Vert, pendant cette longue route d’est en ouest dans l’océan, nous avons traversé 2 fuseaux horaires. Au fur et à mesure qu’on avançait, on voyait le soleil se coucher et se lever à quelques minutes de décalage chaque jour. On voulait régler notre horloge biologique avec Le Soleil et éviter le décalage en arrivant dans les Caraibes. Au moment de croiser les longitudes 37,5W et 52,5W nous avons donc reculer l’heure. Ces deux jours là ont été des journées de 25h. Pour les gens à la maison, une heure de plus est souvent un luxe. Pour nous, c’était une heure de plus à faire un quart!

  • Nous n’avons pas vu de dauphins malheureusement. Par contre, nous avons été témoin de deux événements extraordinaires. Nous avons vu un banc de thons, immenses, sauter hors de l’eau en train de chasser les poissons volants. Ils étaient nombreux et on les a reconnu facilement avec leurs pics sur le dos, et leur peau argentée qui brille au soleil. Et un autre jour, nous avons vu une petite baleine. Elle avait la taille de la moitié de notre bateau. Elle semblait être seule, et nous a suivi quelques minutes. A peine à 10 pieds de notre coque, elle est sortie pour respirer et on a vu son aileron et son dos tout noir. J’étais bien excitée! C’est sans compter les nombreux oiseaux marins qui virevoltent autour de nous. Le plus impressionnant est le Puffin, grand oiseau du large, cousin des Albatros. Ils viennent faire de grands tours autour de nous, nous surprennent avec leurs cris, avant de plonger pour pêcher. C’est comme s’ils nous souhaitaient la bienvenue, nous accompagnaient un moment, avant de repartir.


  • On n’a pas souvent mis la ligne à l’eau. La première semaine, j’avais tellement de repas préparés et pas assez de place dans le congélateur. Ensuite les vagues étaient trop fortes, ensuite il y avait trop d’algues qui se prenaient dans la ligne. Au final, on a mis la ligne que quelques heures, juste assez pour attraper un beau mahi-mahi de 43 po. On en a pour plus de 5 repas! Et ça change du thon!



  • Une journée sans vent nous oblige a être au moteur. C’est arrivé 2 journées entières et 2 nuits. La beauté du moteur est qu’il est facile d’arrêter tout et de sauter à l’eau! Se baigner en plein milieu de l’océan, dans une mer très chaude et profonde de plus de 16,000 pi, c’est magique!

  • Avancer doucement, poussé par le Genneker, sur une mer calme, c’est très agréable. Le faire en soupant à la chandelle, sous un ciel étoilé, tranquillement sans se faire brasser, avec un bon verre de vin, une belle musique, et ensuite danser un slow, c’est aussi magique!


1 commentaire:

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